Expéditions au bout du monde
Après un pti dej de champion, nous vlà parti pour le Glaciar Martial.
On commence par grimper la piste de ski qui démarre du camping et nous voilà déjà épuisé en arrivant en haut au bout de 20min (A quoi ça sert d’arrêter de fumer ???)
Plus que 3h de marche !!!!!
La ballade est superbe, on alterne plaine, forêt et montagne. On s’offre même le luxe de prendre le télésiège afin de profiter du paysage vu de haut.
Il nous reste 1H de marche pour arriver au point de vue qui une fois sur place, nous fait oublier la fatigue de cette ascension.
Le lendemain, comme prévu, les courbatures sont au rendez-vous…Heureusement, c’est dimanche, on y va tranquille : petite balade en ville pour la récupération où on recroise Florian et Valérie qui nous conseille un pti restau sympa, Parilla à volonté le soir !!!! (Ici ya pas que les frites à volonté …. mais aussi les crudités et surtout la viande, bœuf, agneau, porc, saucisse, boudin noir, poulet,…Miam Miam Miam) La digestion est difficile mais Lundi matin, à la première heure, on grimpe dans le bus avec la tente, 2 duvets et un peu à manger pour 2 jours dans le parc national de la Terre de Feu.
En montant la tente, on rencontre 2 couples de français dont un qu’on avait également croisé à Puerto Madryn avec qui on décide de faire l’ascension du mont Guanaco. On part donc à 6 pour 4h de montée (973m de dénivelé sur 4km, ça grimpe dur).
L’ascension est éprouvante physiquement mais chaque arrêt nous permet d’admirer des paysages magnifiques et nous redonne la motivation d’atteindre le sommet.
La dernière partie de la montée est faite au mental et c’est sous le soleil, que nous avons le souffle coupé non pas par la fatigue mais par le panorama que nous avons juste sous nos yeux. C’est surréaliste, le paysage paraît être retouché par Photoshop mais nan, le vent glacial nous rappelle que nous ne rêvons pas.
La descente n’est pas de tout repos non plus surtout que c’est sous une pluie glaciale que nous faisons le dernier kilomètre avant de prendre café sur maté en jouant au tarot à 6 dans une tente pour se réchauffer.
Mardi matin, les courbatures sont à nouveau au rendez-vous mais nous décidons tout de même de profiter au maximum du parc en faisant les autres petites randonnées proposées notamment essayer de voir les castors qui ont été importés du Canada. Nous ne voyons malheureusement aucun descendants des 25 couples importés à l'époque mais juste les dégats que fait aujourd'hui leur progéniture devenue trop nombreuse.
On démonte la tente après la pause déj et c’est parti pour 8kms de rando le long du canal de Beagle (avec les sacs sur le dos) pour rejoindre l’arrêt de bus. On en prend une nouvelle fois plein la vue et c’est au bout de bout de 3h que nous arrivons épuisés mais heureux au rendez-vous pour que le bus nous ramène au camping.
Malheureusement, 1h d’attente plus tard, on se dit que le bus nous a oubliés. Grrrrrrr !!!!! Après avoir imaginé une bonne douche chaude, un repas chaud pour ce soir, on se remet à marcher dans le froid à la nuit tombante pour poser la tente quelque part. On arrête un garde du parc pour lui demander si il ne reste pas un bus qui traîne dans le parc pour nous ramener mais non, tous sont déjà partis. Heureusement, cela doit arriver assez régulièrement et après avoir lancer 2-3 appels au talkie, le garde nous embarque dans son pickup, nous redépose à l’entrée du parc où notre chauffeur de la veille vient nous rechercher 15min plus tard. Ce soir c’est douche chaude et poulet patate !!!
Ce matin, le stade des courbatures est dépassé…nous sommes cassés !!!! Mais le souvenir de ces 2 jours de randonnée sont grandioses !!!!