Ravitaillement à Santiago, la capitale.
Arrivés à Santiago à 8h du mat, un peu dégouté pour les affaires volées quand même, nous voilà à la recherche d'une auberge pour 5 jours avant le départ pour l'île de Pâques. 1h30 de marche à travers la capitale pour trouver la Casa Roja où les prix sont dignes d'une capitale et où il n'y a plus de place....C'est le risque de ne pas faire de réservation mais bon, nous allons tenter le bon plan d'un gars qu'on a croisé à Pucon, La Chimba. Après 30min supplémentaires de marche, on décide de tenter le métro....Evidemment, c'est l'heure de pointe, super pratique avec toutes les affaires (il nous en reste qd même un peu). Bref, on arrive à la Chimba, une superbe et gigantesque auberge où après avoir bafouiller quelques mots en espagnol, le mec nous répond en français. On devra changer de dortoir mais sinon c'est ok.
On en profite également pour lui demander des bonnes adresses pour se ravaitailler en sappes et matos de camping, ainsi que les différents lieux à voir. Pour les sappes, pas de problème, ya le quartier Barbes de chez nous à 2 min, des friperies en veux tu en voilà...Malheureusement, et comme partout, beaucoup de choix pour les filles, très limité pour les gars.... les t-shirts moulant et fluo, c'est pas pour moi!!!
On arrive quand même à un marché de produits frais qui fait 3 fois la taille d'une grande surface, c'est impressionnant!!! A défaut de trouver des vêtements, on va acheter de quoi manger, ya du choix et les prix ici sont imbattables. Par contre toujours impossible de trouver de simples t-shirts,caleçons et chaussettes.
En attendant, ce soir l'auberge organise une parrilla (barbeuk) à volonté à quelques pas de là...Go!!!! La traversée du quartier Bellavista est génial, c'est la fiesta partout et on arrive sur une terrasse gigantesque où on passe la soirée à siffler des pisco sour et des terremottos (coktails locaux) avec des australiens, chiliens, français,...en profitant quand même un peu du barbeuk.
Le lendemain, entre les 12h de bus et les 8 heures de marche à travers les rues de Santiago... il devient urgent de trouver au moins quelques caleçons, paires de chaussettes et t shirts. On retourne donc vers les fripperies, ca c'est fait même si c'est moche ...
On passe les 3 jours suivants à travailler et à chercher les choses qui nous manquent sans résultat. Heureusement, le dernier jour, on trouve quand même un magasin qui vend de tout et de rien à des prix cassés: sac à dos, blouson, pull, matelas de camping, lampes torche, tennis de marche. Bermuda, maillot de bain un peu plus loin dans les friperies.
Après un dernier tour au marché pour faire le plein de pates, riz et autres denrées pour l'île de Pâques (sachant que l'île et à 3700kms de la terre la plus proche et que son seul revenu est le tourisme, nous sommes prévoyants) nous préparons les sacs, dormont 2h et en route pour l'aéroport de Santiago direction Rapa-Nui au petit matin.